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MORNES BULLES
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31 décembre 2008

Louise-Michel, de Benoît Delépine et Gustave Kervern

louise

Picardie, de nos jours.
Les ouvrières d’une fabrique de cintres découvrent esbaubies au petit matin la disparition pure et simple de leur outil de travail et de leur patron. Elles décident, sous l’impulsion de Yolande Moreau (cette femme est décidément à elle seule un morceau de bravoure, et une actrice remarquable), de consacrer leurs maigres indemnités à l’assassinat dudit patron. C’est Bouli Lanners, tueur à gages du dimanche, qui sera choisi pour accomplir la basse besogne…

Sur fond de crise financière, Delépine et Kervern nous proposent ici un film à l'opposé de la candeur niaiseuse des productions choristo-ch’tiennes, pas si loin des barricades de la Commune de Paris.

Outre les excellents rôles secondaires (en vrac Kassovitz, Siné, Dupontel, Poelvoorde, Francis Kuntz, et j’en passe...), c’est surtout par la présence du duo Bouli Lanners / Yolande Moreau que Louise-Michel s’impose comme une jubilatoire perle d’humour noir qui provoque gloussements et éclats de rire, entretenus jusqu’à la fin. Ce petit chef d’œuvre devrait être remboursé par la sécu tant il éveille des consciences anesthésiées par une société qui jette plus que jamais un voile pudique sur les destins brisés de vies ordinaires.
Avouons tout de même que pour un film qui glorifie l’assassinat des patrons voyous, les gens sortent de la salle plutôt détendus. Alors, combien oseront encore prétendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ?
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