Descente aux enfers chez les cow-boys (No Country for Old Men)
<p><p><p><p><p><p>scente aux enfers chez les cow-boys (No Country for Old Men)</p></p></p></p></p></p>
<p><p><p><p><p><p>Descente aux enfers chez les cow-boys (No Country for Old Men)</p></p></p></p></p></p>
No Country for Old Men est un chef d’œuvre sans morale, sans humanité, juste la catabase d’une société déshumanisée.
En gros : à l’occasion d’une banale chasse au cervidé, Moss (Josh Brolin) tombe sur v’là le tas de cadavres au milieu du désert, et une mallette pleine de dollars. Succombant à la tentation (facile) de garder l’oseille, il va par ce geste déclencher une épopée macabre.
Tommy Lee Jones y incarne un vieux shérif blasé qui analyse l’absurdité de la violence de la société, dépassé par une criminalité monstrueuse qui n’a plus de codes.
Symbole glaçant de cynisme de cette violence, l’inquiétant Chigurh (Javier Bardem) n’a aucune morale. Malgré une coupe improbable de playmobil belle époque (avis aux connaisseurs), il est glaçant dans ce rôle de tueur psychopathe, et l’absence totale de musique du film sublime sa voix, grave et monocorde, inflexible. Il incarne le destin, et le destin n’est pas marrant.
Un road movie magistral déployant
une mécanique implacable, un immense film noir alternant tour
à tour humour noir à froid, dialogues absurdes, terreur
et suspense, porté par une photographie grandiose et une mise
en scène virevoltante.
Indispensable.