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MORNES BULLES
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17 juillet 2009

Dead Rising – Vous n’irez plus au supermarché (c’est déjà ça de gagné)

Pondu par Capcom en 2006 - le papa de Resident Evil ndlr - et en exclu sur la Boîte de cul 360, Dead Rising avait 2 trucs pour me plaire : son prix, anecdotique en 2009, son concept putassier : dézinguer du zombi dans un Mall (= super gros supermarché, pour les ignares) paumé

Dead Rising se défie d'être une œuvre adaptée de Romero, ce qui est bigrement faux-cul, soit. Cela dit, il possède sa propre identité, ça oui. Si les stéréotypes du film de genre sont là, ils sont joliment réinventés sauce Resident Evil.

Ce postulat justement posé, une angoisse me taraude : la réalisation est-elle à la hauteur ? Vais-je enfin trouver zombi à mon pied ? Amanda Lear est-elle une femme (ou un zombi) ? Michael Jackson est-il Amanda Lear ? Mais je m’égare.

Le concept semblerait lassant, que nenni : une fois la galette dans la Bobox, elle allait y rester un bon moment…

Il était une fois…

Frank West est un sympathique journaliste avide de scoops, venu enquêter à Willamette, petite ville du Colorado de 53 594 âmes (c’est important pour la suite), car plus personne n’y donne signe de vie. Arrivé sur les lieux, Frank constate que ça part grave en burnes, et que des tas de zombis ont investi les lieux, notamment le Mall ci-dessus cité (merci de suivre).

Retranché dans le poste de sécurité avec 2 agents du FBI au charisme de série B et un vieux vigile répondant au doux nom de Otis (d’une ressemblance avec Uncle Ben’s assez limite tout de même), Frank va devoir mener 2 quêtes de front : résoudre le mystère entourant l’apparition des zombis et sauver les rescapés. Mais ce n’est qu’un prétexte fallacieux pour dézinguer du zombi. J’y arrive.

Un chouette terrain de jeu

Venez en masse, braves gens : 120 magasins pour accueillir les 53 594 habitants devenus zombis. Et on peut tuer tout le monde (bon courage).

jour_de_soldes

Jour de soldes à Monoprix

Les zombis sont relativement faciles à tuer, surtout avec un niveau élevé, le seul point délicat est lié au nombre (ne pas se laisser griser par un bain de foule). Et en matière de dissection, rien n’est laissé au hasard : tout est utilisable : du ballon de foot au katana en passant par un peu n’importe quoi (mention spéciale à la tondeuse (grosse référence à Brain Dead de Peter Jackson)). Seulement voilà, les armes s’usent, et il faudra passer du temps dans les rayons de Bricorama, et prévoir des casse-croûtes (jamais une mère américaine ne laisserait son fils sans sandwich).

Au milieu de tout ce merdier, les « psychopathes », sortes de bosses, qui ont basculé dans la folie parce qu’ils étaient un peu fatigués après leur journée de travail.

Et_avec__a__ce_sera_tout

Et avec ça, ce sera tout ?

Chaque mission accomplie rapporte des points d'expérience (vie, force, coups spéciaux, place dans l’inventaire, etc.). Il est d'ailleurs possible de gagner des points par le biais de photos qui restent anecdotiques mais fun.

Time is money

Le jeu s'articule autour du timing, entre l’arrivée sur le toit du Mall, et le retour à l’hélico 72 heures plus tard. De là, on peut attendre que ça se passe dans la salle de sécurité, faire du shopping, tuer des zombis, résoudre les « cas » (trame du scénar), aider les survivants, tuer des zombis, s’habiller en femme. Finir le jeu débloque des nouveaux modes, qui durent plus longtemps (cool…).

Ce bon vieil Otis vous indique l'emplacement de survivants au moyen d’un putain de téléphone dont la sonnerie stridente se déclenche même dans des moments super tendus (je suis très calme). Gros défaut : les survivants sont des bouses sans intelligence (ils s’entretuent, se prennent les murs…). Cela serait broutille si le choix de les aider n’entraînait pas des conséquences fâcheuses sur le timing. D’autant que le système de sauvegarde (l’une écrase l’autre) risque de vous faire péter un câble, voire perdre 5 heures. Fort heureusement, le principe des points d'expérience se répercute de partie en partie, la rejouabilité est bien là !

Epilogue

Enumérer les faiblesses de Dead Rising serait superfétatoire. Ce jeu est simplement un grand moment du jeu vidéo, conjugué avec ce qui se fait de plus drôle en matière de cinéma gore. Collector… 8,5/10

Le bien :

  • Un énorme défouloir.
  • La réalisation est une pure merveille, même pour un jeu sorti en 2006.
  • 6 fins différentes dans le jeu, une grosse rejouabilité.
  • Prise en main simplissime.
  • Les musiques d’ascenseur.

Le pas bien :

  • Le tir, mal géré, et on ne peut pas se déplacer en tirant.
  • La sonnerie du téléphone. Coupez-là par pitié, les vibreurs c’est pas pour les chiens !
  • L’IA des survivants est à chier.

C_est_pas_tout__mais

Bon c’est pas tout ça mais j’ai mon jardinage à finir moi !

 

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