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MORNES BULLES
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11 février 2010

I Mother Earth : "Dig"

Clamons le haut et fort : en matière de masturbation de gratte en plastoc, Rock Band se place en maître (Petit rappel : Rock band est un jeu video permettant de faire semblant de jouer comme un dieu, bien mieux que cette bouse cet ersatz de Guitar Hero 5 pop sub stars rock legend of band hero. Pour comprendre, voir et aussi tiens !).

Alleluia ! Encore un coup fumant : la timide mais néanmoins splendide arrivée d’un merveilleux groupe canadien en téléchargement cher payant : j’ai nommé I Mother Earth, avec un de leurs magnifiques singles : Levitate, tiré du très bandant album « Dig ».

I_Mother_Earth___Dig

Pour évacuer le problème du geek en manque d’oxygène depuis qu’il a lâché sa gratte playskool pour lire mon blog (ce qui a peu de chances d’arriver, convenons-en), je précise que Levitate est carrément planant à jouer dans Rock Band. Sans doute l’un des meilleurs titres, rien qu’en plaisir de jeu, avec une bonne difficulté même pour un joueur expert (dont je suis depuis peu, la corne au bout de mon majeur gauche en atteste).

Et maintenant, un peu de culture : I Mother Earth, c’est d’abord les frères Jag et Christian Tanna (guitare et batterie), puis Edwin (chant) et Franz (basse).

1993 : à force d’écumer Toronto et sa région, les 4 zigues sont remarqués et vont signer chez Capitol pour réaliser leur premier album « Dig » en 1993, excellemment bien produit par Mike Clink (qui a bossé notamment avec Megadeth et Guns période Appetite For Destruction, excusez du peu). L’album fait un carton, côté critique et côté public.

D’autres perles vont se succéder jusqu’en 2003, mais le groupe a bien changé : Bruce a remplacé Franz, Brian a remplacé Edwin, et finalement le groupe s’est séparé sans laisser d’adresse (même pas annoncé nom de celui dont on ne dit pas le nom !). Pas de méprise, les quelques albums du groupe sont déments, mais là j’ai juste envie de parler du premier, le fameux « s’il n’en fallait qu’un », touché par la grâce… Clairement grunge, avec un faux air de Pearl Jam qui copule avec Nirvana pendant que les Guns matent la bave aux lèvres et que les Floyd se paluchent avec Carlos Santana. « Dig » est délicieusement singulier, avec un vrai batteur stoner, un bassiste qui slappe comme si sa vie en dépendait, du solo en v’tu en v’la et des riffs de ravagés d’un put*** de bon gratteux.

La seule raison plausible pour laquelle cette galette n’a pas marqué les mémoires, c’est paradoxalement selon moi sa qualité : un album fait par des musiciens pour des musiciens, le plaisir de la création qui surpasse la tentation de faire du refrain accrocheur pour séduire tout un chacun.

Cela nous évitera au moins ce type de lettre au Père Noël :

« Chair Papa Nohail,

Gé étais tré saje, jé aprit la marseyaise vu que dé gens son mors pour sa, jé conpensé carbone pour sover la planete, et ossi jé dénonssé mamadou vu kil a pa de papiés (et san papiés on peut pa écrir sé logik lol).

Alors sil te plé je voudrez le dernier Christophe Maé, Stivestatof, et Pagny chante Brel.

A oui ossi, je voudrez Dig de I Mother Earth ».

Peu crédible, vous en conviendrez… Et qui pourrait donner des envies brutales, comme défoncer le crâne de l’auteur de ladite missive à coups de poutre en alu (ne boudons pas notre plaisir : joignons y les fans de Secret Story pour avoir tué l’intro de 7 Nation Army des White Stripes. Souvenez-vous : « po-po-po-po-po-po-po ! ». Meurs en enfer, secret story fan boy…).

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