L'abus de White label nuit à la création artistique
Jack White, auteur chanteur guitariste des White Stripes, leader de The Raconteurs et de The Dead Weather, n'est pas seulement un artiste que j'appréciais. C'est aussi un fieffé personnage. La preuve en image :
C'est le magazine NME qui retranscrit une entrevue avec cet homme dont l'originalité du patronyme ferait rougir Robert Smith (chanteur de The Cure). Jack s'y attaque copieusement à Internet, mais là, je ne saurais le contredire, et aux jeux vidéo musicaux, en disant grosso modo que cela nuisait à la création artistique en matière musicale. Il surenchérit en recommandant aux futurs musiciens de lâcher la guitare playskool et de se mettre à la vraie musique.
Et là, vous me rétorquez : "oui mais bon voilà toi tu t'énerves bicoze t'es trop fan de ce genre de jeu, t'es vraiment trop un ouf autiste alors ferme ta bouche !" Et je réponds laconiquement mais fermement quand même : "j'assume".
Mais pourquoi cette haine de l'artiste me direz-vous ?
Tout simplement parce que ce cuistre crache violemment dans sa soupe, car pas moins d'une dizaine de ses titres (des 3 groupes cités plus haut confondus) figurent dans Guitar Hero et Rock Band, et que Môôôôôsieur White touche un max de subsides des ventes en ligne (donc sur internet) des dits produits. Pour la peine, moi qui envisageait le téléchargement de quelques unes de ses "créations artistiques" (à prononcer avec un accent snobinard et la bouche en cul de poule), je me rabattrai sur Jimi Hendrix, et avec le sourire car lui au moins a inventé les riffs que les cuistres qui crachent dans la soupe n'ont fait que reproduire avec plus ou moins de talent.