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MORNES BULLES
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14 janvier 2011

Intimiste et bouleversant

Enfin... Après 1 an d'attente, on ne sera plus obligé de passer par l'import ou Myspace pour écouter  cette merveille.

Obscur... Cet "Hospice" l'est assurément. Il faut dire que l'histoire du disque -de son prologue à son épilogue- est celle de la douleur, de la maladie, de la mort, dans la chambre d'un hôpital. C'est la déchirure de Peter Silberman, une histoire vraisemblablement vécue (sinon un concept album d'une justesse rare), la perte d'un être cher, sa lente agonie. Casse-gueule, le disque qui joue sur la mélancolie, les pensées morbides, la solitude face à la maladie, les cauchemars... Pourtant, l'expression intime de la douleur qui transpire de chaque morceau, sans pathos mais simplement brute, m'a littéralement transpercé : c'est splendide, ça hérisse le poil, l'écriture est d'une grande justesse.

the_antlers_hospice

Chaque piste de cette galette Indie-électro-pop soutenue par la voix splendide de Silberman (mais aiguë, hein, vous êtes prévenu), semble vouloir partir d'une immense douleur pour se relever, passer à travers, au-delà, en larmes, en loques, mais toujours debout. Il s'agit là d'une œuvre singulière, intimiste et bouleversante, qui n'est pas sans rappeler ici le magnifique "Funeral" d'Arcade Fire, tantôt le "I'm a bird now" d'Antony and The Jonsons, parfois les plus sombres des Radiohead, dans l'expression de cette si violente tristesse qui confine au génie. On en bave avec Peter Silberman, on est transpercé et on en redemande.       

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